Les cas de 23 patients, rapportés dans 20 articles différents, ont été retrouvés, leur âge moyen était de 49.8 ± 14.7 ans (78.2 % de femmes). Les injections de silicone étaient les plus fréquemment utilisées (43%) suivies par les injections de polyméthylméthacrylate (30 %) et d’huile de paraffine (8 %). Les fesses étaient le site le plus fréquemment injecté (69.5 %), suivies par les seins (31.1 %). L’hypercalcémie s’est développée après une durée moyenne de 7.9 ± 7.1 années après la procédure initiale. La calcémie moyenne au diagnostic était de 2.19 ± 0.61 mmol/l et la calcémie corrigée moyenne de 3.43 ± 0.31 mmol/l. La 1-25 OH vitamine D (calcitriol) était élevée alors que la 25 OH vitamine D et la PTH étaient basses dans la majorité des cas. L’hypercalcémie a été prise en charge par hydratation, corticoïdes et biphosphonates dans la majorité des cas. Une chirurgie d'exérèse a été tentée dans 2 cas mais sans succès. L’insuffisance rénale était la complication la plus fréquente (82.3 % des cas) et 2 patients sont décédés. L’hypercalcémie secondaire à des injections cosmétiques est rare mais peut être sévère et mettre la vie en danger. Elle peut survenir plusieurs années après la procédure. Les granulomes associés à des injections cosmétiques doivent être considérés comme une cause potentielle d’hypercalcémie, particulièrement chez les femmes d’âge moyen présentant une hypercalcémie bénigne, non médiée par la PTH et souvent associée à une augmentation du calcitriol.
Faut-il raccourcir les études de médecine?
Marc Jouffroy
Oui
Bien sûr qu'il faut supprimer les usines à gaz redondantes type Pass-Las, inventées pour justifier leur existences par les ruineux... Lire plus
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