Intérimaires et anesthésistes appellent ensemble à une refonte du statut hospitalier
Médecins intérimaires et anesthésistes réanimateurs se sont entendus pour porter des revendications communes à Agnès Buzyn. Ils appellent à une refonte du statut de praticien hospitalier.
Après des mois de lutte contre un décret plafonnant les rémunérations des médecins intérimaires, le Syndicat national des médecins remplaçants en hôpitaux (SNMRH) a trouvé un accord avec le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHAR-E). Ils portent désormais des revendications communes sur le "malaise des médecins hospitaliers" et le "dysfonctionnement" des établissements publics recourant aux médecins intérimaires. "Le SNPHARE et le SNMRH demandent un rendez-vous à la Ministre des solidarités et de la santé, pour lui faire part des revendications communes qui contribueront à remédier au malaise de l’hôpital. Ils s’accordent sur le principe d’actions concertées pour défendre l’hôpital public", écrivent les deux syndicats dans un communiqué. Ils s'accordent à dire que "l'emploi des médecins intérimaires devrait être l'exception et non l'usage", que "la notion d'équipe est indispensable au juste soin pour le patient et à la bonne qualité de vie au travail", et que le "statut de praticien hospitalier, pour être à nouveau attractif, nécessite une refonte structurelle".
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