
Tirzépatide : efficace dans l’insuffisance cardiaque
De nouvelles données montrent que le tirzépatide (Mounjaro, Lilly) serait efficace dans l’insuffisance cardiaque (IC) à fraction d’éjection préservée - avec une réduction du risque de survenue du critère primaire de 38%, chez les patients obèses, indépendamment de la présence d’un diabète.

Cet agoniste des récepteurs du GIP et du GLP-1 vient d’être mis à disposition en France dans le traitement du diabète de type 2 insuffisamment contrôlé et pour le contrôle du poids (IMC initial ≥ 30 kg/m² ou compris entre ≥ 27 kg/m² et < 30 kg/m² associé à au moins un facteur de comorbidité).
Ces nouvelles données proviennent de l’essai clinique de phase 3 Summit, dont les résultats viennent d’être présentés au congrès de l'American Heart Association (AHA) à Chicago, et qui ont été publiés dans The New England Journal of Medicine.
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Dans cet essai randomisé versus placebo, 731 patients adultes en situation d'obésité, avec ou sans diabète de type 2, et atteints d'insuffisance cardiaque avec fraction d'éjection préservée, ont été inclus.
Tous les critères d’évaluation ont été atteints. Ainsi, le tirzépatide a entrainé une réduction de 38 % du risque de survenue d’événements liés à l’IC (décès cardiovasculaires ou aggravation de l’insuffisance cardiaque) par rapport au placebo, ainsi qu’une amélioration des symptômes et des capacités physiques associés à l'IC (+25 points sur le score KCCQ-CSS, contre +15 pour le placebo).
En outre, tous les critères secondaires clés ont également été atteints : amélioration de la capacité d’exercice physique (périmètre de marche en 6 minutes de 38,2 m vs 7,9 m sous placebo), baisse de poids de 15,7 % (vs 2,2 %), diminution de 43,4 % de la CRPhs (vs 3,5 %).
Sur le plan de la tolérance, les principaux effets indésirables sont gastro-intestinaux, généralement d'intensité légère à modérée. Le plus souvent à type de diarrhée, nausées et la constipation.
Références :
D’après un communiqué de Lilly (19 novembre).
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