L’intervention consistait donc, en comparaison d’un placebo, soit à donner des suppléments multi-nutritionnels quotidiens (oméga 3, sélénium, acide folique et vitamine D3 et calcium), soit d’utiliser une thérapie comportementale de groupe ou individuelle, soit les deux et cela pendant 1 an. 257 patients ont reçu du placebo sans thérapie comportementale, 256 ont reçu du placebo et une thérapie comportementale, 256 ont reçu des suppléments sans thérapie et 256 des suppléments avec thérapie comportementale. Sur un total de 1025 participants, d’âge moyen 46.5 ans, dont 75 % de femmes, dont l’IMC moyen était de 31.4,kg/m2, 779 ont fini l’étude. Durant ce suivi, 10 % ont développé une dépression sévère : 9.7 % dans le groupe placebo sans thérapie, 10.2 % dans le groupe placebo avec thérapie comportementale, 12.5 % dans le groupe suppléments sans thérapie comportementale et 8.6 % dans le groupe suppléments avec thérapie comportementale. Aucune des stratégies thérapeutiques n’a modifié le début de la maladie dépressive. Aucune différence significative n’était observée entre ces différentes stratégies isolées ou en combinaison. En conclusion, il semble que cette thérapie nutritionnelle ne prévienne pas les syndromes dépressifs majeurs chez les patients en surpoids ou obèses en comparaison du placebo. Clairement, ces données laissent penser que l’utilisation de ces interventions sur la diététique pour la prévention des dépressions majeures est inefficace.
Faut-il raccourcir les études de médecine?
Marc Jouffroy
Oui
Bien sûr qu'il faut supprimer les usines à gaz redondantes type Pass-Las, inventées pour justifier leur existences par les ruineux... Lire plus
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