Au cours d’un suivi de 18.5 années, 3 447, soit 22.3 participants ayant eu une maladie cardiovasculaire et 7 638, soit 49.3 % des décédés ont été documentés. Après ajustement multivarié, quand les catégories de consommations les plus basses de boissons étaient comparées aux consommations les plus élevées, le hazard ratio poolé pour la mortalité globale était de 1.2 (IC 95 % = 1.04 à 1.37) pour les boissons sucrées, de 0.96 (0.86 à 1.07) pour les boissons sucrées avec un édulcorant (« light »), de 0.98 (0.90 à 1.06) pour les jus de fruit, de 0.74 (0.63 à 0.86) pour le café, de 0.79 (0.71 à 0.89) pour le thé, de 0.77 (0.70 à 0.85) pour l’eau plate, de 0.88 (0.80 à 0.96) pour le lait écrémé et de 1.2 (0.99 à 1.44) pour le lait entier. Des associations similaires étaient observées entre les boissons individuelles et l’incidence des maladies cardiovasculaires et la mortalité cardiovasculaire. En particulier, la consommation de boissons sucrées était associée à un risque supérieur de survenue de maladie cardiovasculaire (hazard ratio = 1.25 ; 1.03 à 1.51) et de mortalité cardiovasculaire (HR = 1.29 ; 1.02 à 1.63) alors qu’une association significative inverse était observée entre la consommation de café et de lait écrémé et l’incidence de maladies cardiovasculaires. De plus, en comparaison avec ceux qui n’avaient pas changé leur consommation de café dans la période suivant le diagnostic de diabète, une mortalité globale inférieure était observée chez ceux qui avaient augmenté leur consommation de café. Le même type d’association était trouvé avec la mortalité globale pour le thé et le lait écrémé. Le remplacement des boissons sucrées par des boissons « light » était significativement associé à une mortalité globale inférieure et une mortalité cardiovasculaire inférieure. Le remplacement des boissons sucrées, des boissons sucrées par des édulcorants, des jus de fruit ou du lait entier par du café, du thé ou de l’eau était toujours associé à une réduction de la mortalité globale. En conclusion, la consommation de boissons a des associations divergentes avec la mortalité globale et la mortalité et la survenue d’événements cardiovasculaires chez les adultes ayant un diabète de type 2. Une consommation élevée de boissons sucrées est associée à une mortalité globale supérieure et une incidence et une mortalité cardiovasculaire supérieure alors que la prise de café, de thé, d’eau plate ou de lait écrémé est associée de manière inverse à la mortalité globale. Ceci confirme donc les choix nécessaires des boissons saines dans la prise en charge du risque de maladies cardiovasculaires et de décès prématuré chez les adultes ayant un diabète de type 2.
Faut-il raccourcir les études de médecine?
Marc Jouffroy
Oui
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