30 899 adultes américains âgés de plus de 20 ans qui avaient répondu à des questionnaires concernant l’utilisation de suppléments alimentaires ont été analysés. Pendant un suivi médian de 6.1 années, 3 613 décès sont survenus dont 945 décès cardiovasculaires et 805 décès par cancer. L’utilisation, au moins 1 fois de suppléments alimentaires, n’était pas associée à la mortalité. Une consommation adéquate (c’est-à-dire au niveau ou au-dessus des besoins minimums requis) de vitamine A, de vitamine K, de magnésium, de zinc et de cuivre était associée à une réduction de la mortalité globale ou de la mortalité cardiovasculaire mais l’association était restreinte à leur consommation dans les aliments. Une consommation excessive de calcium était associée à une augmentation du risque de décès par cancer (consommation supérieure en comparaison d’une consommation inférieure aux besoins minimum requis) ; rapport des taux de survenue = 1.62 (IC 95 % = 1.07 à 2.45). Cette association semblait en relation avec la consommation de calcium à partir de suppléments (≥ 1 g/jour) en comparaison de l’absence d’utilisation ; rapport de risque ajusté multivarié = 1.53 (1.04 à 2.25) ; différence des taux ajustés = 1.5 (-0.3 à 3.1 décès pour 1000 personnes/année en comparaison du calcium contenu dans l’alimentation. En conclusion, l’utilisation de suppléments diététiques n’est pas associée à des bénéfices en termes de mortalité chez les adultes américains.
Après l'angine et la cystite, faut-il autoriser les pharmaciens à prendre en charge davantage de pathologies "simples"?

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Non
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