Un médecin accuse un garde du corps de Macron de l'avoir percuté à ski

11/02/2020 Par Sandy Bonin
Insolite
Un médecin de 66 ans accuse un membre du service de sécurité du président de la République de l'avoir violemment percuté à ski dans les Hautes-Pyrénées. Il a été victime d'un violent traumatisme crânien.
 

Les faits, relatés dans Le Parisien, remontent à décembre 2017. Le Dr Jean-Pierre Guyomarc'h, ORL bordelais, est en vacances au ski dans la station pyrénéenne du Grand Tourmalet. Alors qu'il s'arrête quelques instants sur une piste, le praticien remarque un groupe de huit à dix hommes habillés en noir. Violemment percuté par l'arrière par un skieur qui ne s'arrête pas et reste à ce jour non identifié, Jean-Pierre Guyomarc'h s'effondre et perd connaissance. Il ne retrouve ses esprits que dix minutes plus tard au poste de secours. De retour chez lui, il fait une syncope et doit être conduit aux urgences. Bilan : traumatisme crânien sévère et forte contusion à la colonne vertébrale. L'ORL dépose une plainte contre X, mais malgré les multiples demandes de son avocat, il n'obtient aucun élément sur l'affaire. Aucune information sur les circonstances de l'accident n'est disponible. Impossible également de retrouver le pisteur, qui s'est occupé de la victime avant son évacuation, ainsi que le médecin qui l'a examiné ensuite. Quant aux images de vidéo surveillance de la station, elles ne seraient pas disponibles. Après quelques recherches, l'ORL constate que le chef d'État et son épouse séjournaient dans la station au moment des faits. Il en déduit que le groupe d'hommes en noir faisaient partie de la sécurité du président. Mais ces affirmations sont démenties par le directeur de la station qui skiait avec le président au moment de l'accident "à l'autre bout de la station". Après le classement sans suite de sa première plainte par le parquet de Tarbes, Jean-Pierre Guyomarc'h en a déposé une deuxième avec constitution de partie civile devant la même juridiction. Il vient d'être entendu. Son avocat n'exclut pas de demander que les responsables de la sécurité du chef de l'État à l'époque, à savoir Alexandre Benalla et Vincent Crase, soient entendus par le juge d'instruction.   [Avec leparisien.fr]

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