Quatre policiers marseillais sont soupçonnés d’avoir roué de coups un jeune homme lors des émeutes de début juillet. Ils ont été mis en examen pour violences en réunion et l’un d’eux a été placé en détention provisoire. "On nous a envoyés durant ces nuits d’émeute à la guerre (…) La réponse qu’on a, c’est d’envoyer des policiers en prison", déplore un fonctionnaire de police sous couvert d’anonymat au micro de BFMTV.
Pour protester contre ces décisions, ce policier, ainsi que 90% des membres de son service, sont en arrêt maladie. Plusieurs services sont concernés par cette vague d’arrêts, assure BFMTV : les brigades anticriminalité, les brigades spécialisées de terrain, les groupes de sécurité de proximité, la compagnie de sécurisation et d'intervention, et les services de police-secours. Au total, plusieurs centaines de fonctionnaires seraient concernés.
"Ils sont aujourd'hui totalement désabusés, écoeurés. Ça a fait ressortir en eux un certain malaise qui les a poussés à être en burn out. Et aujourd'hui, ils préfèrent se reposer tranquillement à la maison, réfléchir sur la suite de leur carrière", explique Rudy Manna, secrétaire départemental Alliance Police des Bouches-du-Rhône, au micro de BFM Marseille Provence.
[Avec bfmtv.com]
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Jeanpaul Barre
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