Patrick Pelloux, Urgentiste, président de l'AMUF "La mesure principale, c'est la coopération entre les systèmes. Il faut que le système de ville travaille avec le système hospitalier, qu'il y ait une meilleure coopération entre les administrations – en ce qui nous concerne, pour les urgences, avec les sapeurs- pompiers, la médecine de ville et les centres de santé. Pour moi, la coopération entre les systèmes, c'est prioritaire car cela représente la modernité politique. Je suis convaincu que si les systèmes coopèrent, cela générera des économies. Je prends pour exemple le nombre d'examens complémentaires, les consultations abusives aux urgences ou des gens sur consomment le recours direct avec des spécialistes. Certains patients ont des parcours de soins absolument labyrinthiques. Il faut simplifier tout cela. Autre coopération fondamentale, celle entre les établissements hébergeant des personnes âgées et les urgences. La coopération, c'est la mesure principale, le préalable".
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