La maladie de Parkinson dont souffre Line a été diagnostiquée en 2013. Depuis, elle prend du Sinemet. Mais le laboratoire a suspendu sa production pour mise aux normes de son usine, et le traitement fait face à des tensions d'approvisionnement qui devraient durer jusqu'en mars 2019. "C’est insupportable. Je fais la tournée des pharmacies, jusqu’à 35 km à la ronde, pour en trouver. Il ne nous reste que cinq semaines de stock… Après, c’est le flou car Line ne supporte pas le Modopar, son substitut. Elle a essayé mais toutes ses constantes ont chuté", s'inquiète Christian, son mari. Il vient de déposer une plainte devant la Cour européenne des droits de l'Homme. Elle a été acceptée. "Je fais valoir l’article 2, celui du droit à la vie et pointe l’atteinte aux droits fondamentaux d’accès aux soins", précise le septuagénaire. Une plainte en forme de "ras-le-bol". L’ANSM a pourtant mis en place une procédure pour assurer aux malades de Parkinson une continuité des soins. "Les alternatives ne marchent pas pour tout le monde, réplique Christian. Mon combat est pour Line, et pour tous ces malades démunis." [Avec Leparisien.fr]
Faut-il raccourcir les études de médecine?
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