Moustique tigre : la chasse est ouverte depuis le 1er mai

03/05/2017 Par Catherine le Borgne
Santé publique

Originaire d'Asie, le moustique tigre s'est implanté durablement dans 30 départements métropolitains et a infesté les territoires d'Outre-mer. Les autorités ont entamé une campagne d'éradication.

La chasse aux moustiques tigres est ouverte. Comme chaque année du 1er mai au 30 novembre, le dispositif de lutte contre l’Aedes albopictus est activé sur tout le territoire métropolitain et l’Outre-mer. Outre son ambition d’éliminer le nuisible, il vise aussi à surveiller l’apparition des arboviroses comme la dengue, le Zika ou le chikungunya. Ces maladies transmises par le moustique sont apparues pour la premières fois en métropole en 2010, dans les régions de Provence-Alpes-Côte d’Azur et de Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. Mais le moustique est arrivé sur le territoire 6 ans plus tôt. En provenance d’Italie dans le pneu d’un camion, il s’est rapidement propagé dans le Sud de la France, et est remonté jusqu’en région parisienne et dans l’Est du pays. Il est désormais implanté dans 30 départements, explique pourquoidocteur.fr.  L’objectif des autorités sanitaires est donc d’enrayer sa colonisation.   Les particuliers sont vivement appelés à participer à cette surveillance et à déclarer la présence d'un gite larvaire ou de moustiques tigrés à rayures blanches et noires sur la plateforme : www.signalement-moustique.fr ou avec l’application mobile iMoustique. Ces portails nationaux exigeront une photo de l’insecte. En outre, les autorités espèrent une nouvelle fois sensibiliser la population aux gestes préventifs faciles à adopter et permettant de lutter efficacement contre ce moustique asiatique. Il s’agit notamment de supprimer les eaux stagnantes en enlevant les soucoupes des pots de fleurs ou en les remplissant de sable, de changer l’eau des vases plusieurs fois par semaine ou encore entretenir les gouttières. Enfin, les médecins sont tenus de déclarer auprès des autorités sanitaires tous les cas suspects de dengue, chikungunya ou Zika. Ces déclarations déclenchent des investigations au domicile des patients, et si besoin des pulvérisations d’insecticide. [Avec pourquoidocteur.fr]

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