Le 5 octobre dernier, la cour d’appel de Nîmes (Gard) a reconnu coupable pour la deuxième fois un médecin urgentiste d’homicide involontaire sur un enfant de 11 ans. Sa peine a été alourdie, le praticien est maintenant condamné à 12 mois de prison avec sursis, 12 000 euros d’amende et est interdit de manière définitive d’exercer la médecine. Lors de son jugement en première instance, en juillet 2022, le médecin avait également été condamné à une amende de 12 000 euros mais il écopait seulement de trois ans d’interdiction d’exercer la médecine. La peine de prison n’avait, quant à elle, pas été retenue. En mai 2017, un garçon de 11 ans s'était présenté aux urgences de l’hôpital de Privas (Ardèche). Il avait finalement été renvoyé chez lui par le médecin urgentiste. L’enfant est décédé quelques heures plus tard d’une péritonite qui n’avait pas été diagnostiquée. [Avec Le Dauphiné Libéré]
La cour d’appel de Nîmes (Gard) a alourdi les sanctions à l’encontre d’un médecin urgentiste. Le praticien a été reconnu une nouvelle fois coupable d’homicide involontaire sur un garçon de 11 ans qu’il a pris en charge, décédé en mai 2017 à l’hôpital de Privas (Ardèche). Le médecin écope notamment d’une interdiction définitive d’exercer la médecine.
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A tout problème complexe, il y a une solution simple .... et fausse. Il faut cesser de voir la médecine libérale comme une rustin... Lire plus