Actuellement composée de "28 praticiens dont de nombreux contractuels", l'équipe du service des urgences devrait d'ici fin septembre comptabiliser "une quarantaine de médecins", a affirmé Pierre Chesneau, représentant des médecins urgentistes démissionnaires. Les démarches administratives auprès du Conseil de l'ordre des médecins et la Préfecture de Guyane "sont en cours", les premiers médecins devraient arriver "dès début septembre", a-t-il ajouté. Les 17 médecins démissionnaires, dont les contrats se terminent le 30 août, seront également reconduits. Concernant la réorganisation du service, un nouveau chef des urgences, Jean-Marc Pujo, doit arriver "fin septembre", a confirmé Agnès Drouhin, directrice du CHAR. Il remplace Gérald Egman qui a démissionné en octobre 2017. Rompu aux situations de crise pour avoir travaillé en Guinée pendant l'épidémie Ebola, c'est à lui qu'incombera la responsabilité du "suivi du protocole d'accord". Autre date butoire, le 31 octobre avec la constitution d'un "projet de service" par le nouveau chef des urgences, a annoncé la direction. Le 3 mai dernier, 17 des 25 médecins urgentistes du CHAR démissionnaient collectivement pour dénoncer la dégradation du service des urgences. Ils exigeaient entre autres l'embauche immédiate de quinze médecins urgentistes et la réorganisation du service des urgences pour une meilleure prise en charge des patients. [Avec AFP]
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