Appels d'urgence : le Parlement valide le numéro unique 

17/11/2021 Par Aveline Marques
Urgences
Le Parlement a adopté définitivement mardi la proposition de loi Matras sur la "sécurité civile de demain", valorisant le volontariat des pompiers et mettant une place une expérimentation sur le numéro unique. 
 

"Nous sommes parvenus à un texte fondateur de la sécurité civile de demain", s'est félicité le député LREM Fabien Matras, avant le vote de sa proposition de loi "visant à consolider notre modèle de sécurité civile et valoriser le volontariat des sapeurspompiers". Engagée au début du quinquennat, cette réforme entend préserver ce "modèle de sécurité civique unique au monde", fondé majoritairement sur le volontariat.  

A la clé, des bonifications financières plus avantageuses ou un accès facilité au logement social afin de susciter et de fidéliser les pompiers volontaires, mais aussi des mesures pour muscler la réponse pénale contre les agressions dont sont de plus en plus victimes les soldats du feu. Une mention "mort pour le service de la République" est créée pour les agents publics décédés "dans des circonstances exceptionnelles", avec un statut de pupilles de la République pour leurs enfants.  

La proposition de loi s'attèle aussi aux "carences ambulancières", qu'elle définit par des "interventions effectuées par les services d’incendie et de secours sur la prescription du service d’aide médicale urgente, lorsque celui-ci constate le défaut de disponibilité des transporteurs sanitaires privés pour une mission visant à la prise en charge et au transport de patients". Elle prévoit la "prise en charge financière par l’établissement de santé où se situe le siège du service d’aide médicale urgente". 

Enfin, le texte met en place une expérimentation de deux ans sur le numéro unique d'urgence (pompiers, samu, police/gendarmerie). Alors que les "blancs" craignent la perte de chance pour les patients que représenterait une plateforme commune avec plusieurs interlocuteurs avant d'arriver au médecin, un compromis a été trouvé en commission mixte paritaire visant à expérimenter également deux autres modèles : un rassemblement sans "police-secours" (du 15 et du 18) et un regroupement du Samu (le 15) et des médecins de garde, dans le cadre du SAS (Service d'accès aux soins). 

[avec AFP] 

SAS : accepterez-vous de partager votre agenda ?

Avocat  Du Diable

Avocat Du Diable

Oui

C'est absolument formidable , quand je me repose sur un transat, avec dans mon verre une orange fraichement pressée, en compagn... Lire plus

0 commentaire
3 débatteurs en ligne3 en ligne





 
Vignette
Vignette

La sélection de la rédaction

"En 10 secondes le diagnostic est fait" : l'échographie par les généralistes, une solution pour faciliter l...
21/02/2024
42
Portrait
"Je suis loin d’avoir lavé mon honneur mais j’ai rétabli l’histoire" : les confidences d’Agnès Buzyn, ministre...
22/12/2023
36
"Se poser dans une bulle, ça fait du bien" : en immersion dans cette unité cachée qui soigne les soignants...
05/01/2024
15
Santé publique
Ce qui se cache derrière la hausse inquiétante de l'infertilité
13/03/2024
17
"Ils ont une peur primaire de la psychiatrie" : pourquoi les étudiants en médecine délaissent cette spécialité
27/02/2024
28
Podcast
"C'est assez intense" : reportage dans un centre de formation des assistants médicaux
01/03/2024
9