La capitation : "Une arnaque pour les médecins libéraux et les patients", selon le SML

26/01/2024 Par Sandy Bonin

Dans un communiqué, le Syndicat des médecins libéraux (SML) réagit à l'expérimentation Peps qui permet aux équipes volontaires d’être rémunérées, pour toute ou partie de leur patientèle, non pas à l’acte mais en fonction d’un forfait proportionnel au nombre de personnes suivies. Pour le syndicat, la seule solution, c'est le C à 50 euros.

La guerre est déclarée entre médecins libéraux et centres de santé. Alors que ces derniers reprochent aux libéraux de faire "constamment barrage aux évolutions de notre système de santé" et de porter "une large part de la responsabilité des carences actuelles" en refusant la capitation, la plupart des syndicats de médecins libéraux se soulèvent pour défendre le paiement à l'acte.

Après MG France et l'UFMLS, c'est au SML de prendre la plume pour rappeler que les "centres de santés sous perfusion d’argent public" sont "payés par NOS IMPOTS".

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"À notre avis, le PEPS est une arnaque pour les médecins libéraux et les patients ! Un vecteur supplémentaire de médecine sans médecin !", écrit le syndicat, en faisant référence à l'expérimentation qui permet aux équipes volontaires d’être rémunérées, pour toute ou partie de leur patientèle, non pas à l’acte mais en fonction d’un forfait proportionnel au nombre de personnes suivies.

Pour le SML, la seule solution pour que les centre de santé deviennent "bénéficiaires" est de porter le C à 50 euros. "Les sommes d’argent public ainsi récupérées entrent d’ailleurs dans le calcul du SML pour financer un C à 50 avec un retour rapide sur investissement pour la CNAM et la nation", développe le syndicat.