Dépistage du cancer du col utérin : des outils pour faciliter le dialogue avec la patiente

27/01/2020 Par Marielle Ammouche
Gynécologie-Obstétrique
À l’occasion de la semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus, du 24 au 30 janvier, l’Institut national du cancer (INCa) met en avant le rôle des professionnels de santé de premier recours, dans la prévention et le dépistage de ce cancer, l’un des seuls dont le pronostic s’est dégradé ces dernières années.

  En effet, de nombreuses études ont montré que le fait que le praticien propose le dépistage à sa patiente constitue le principal mode d’entrée dans le programme. C’est pourquoi l’Inca souhaite rendre plus systématique cette discussion avec la patiente. Pour accompagner les professionnels dans ce dialogue et dans leur pratique, l’Institut propose sur son site  divers documents concernant les réponses aux questions les plus fréquentes posées par les femmes sur ce dépistage et les principaux freins pouvant expliquer la non réalisation de l’examen. Il propose également un document d’information accessible gratuitement à la commande et une fiche d’aide à la pratique qui résument les principales étapes de ce dépistage. Enfin, un espace d’information regroupant l’ensemble des référentiels du programme est proposé. Et début février, l’INCa proposera, sur son site, un dispositif interactif permettant à chaque professionnel de visualiser les étapes de son intervention dans ce dépistage. Il est notamment rappelé que l’examen de dépistage peut être réalisé par plusieurs types de professionnels : un gynécologue, un médecin généraliste, une sage-femme, ou sur prescription par un médecin biologiste exerçant en laboratoire de biologie médicale et par les anatomo-cytopathologistes. Et qu’il est pris en charge à 100%. Le cancer du col utérin est à l’origine de 3 000 nouveaux cas et 1 100 décès annuels. Son taux de survie à 5 ans est passé de 68 % (période 1989/1993) à 62 % (période 2005/2010). L’objectif du programme national actuellement mis en place est d’augmenter le taux de couverture du dépistage organisé de 20 points pour atteindre les 80 %. A terme, il s’agit de réduire de 30 % l’incidence et la mortalité par cancer du col de l’utérus à 10 ans.

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