Internat de médecine générale : l’arrêté actant la maquette définitive est paru

09/08/2023 Par Louise Claereboudt
Internat 4ème année de MG
La maquette modifiée du DES* de médecine générale est applicable aux étudiants débutant leur internat dans la spécialité à la rentrée 2023, rappelle un arrêté paru ce mercredi au JO.

Connaissances, compétences à acquérir, stages… Tout est désormais écrit noir sur blanc. L’arrêté actant la maquette définitive du DES de médecine générale est paru ce mercredi 9 août au Journal officiel. Cette modification fait suite à l’ajout d’une quatrième d’internat de médecine générale, dont la mise à place est prévue pour la rentrée 2023. Ainsi, la durée totale du DES passe officiellement à "8 semestres dont au moins 4 en médecine générale auprès d'un ou plusieurs praticien(s) maître(s) de stage des universités agréé(s) à titre principal en médecine générale, sauf dérogation sur projet professionnel avec accord du coordonnateur du DES". Six compétences à acquérir sont énumérées : premier recours/urgence ; relation, communication, approche centrée sur le patient ; approche globale, prise en compte de la complexité ; éducation, prévention, santé individuelle et communautaire ; continuité, suivi, coordination des soins autour du patient ; et professionnalisme. La phase socle de la formation des généralistes, d’une durée de deux semestres, ne bouge pas. Elle comprend deux stages à réaliser : un stage de niveau 1 en médecine générale, et un stage en médecine d’urgence en milieu hospitalier. La phase d’approfondissement, d’une durée de quatre semestres, est, elle, modifiée. Elle comporte un stage en médecine polyvalente "intégrant notamment la possibilité de formation en santé de la personne âgée polypathologique", et un stage couplé en santé de la femme et de l’enfant à l’hôpital ou en cabinet ou structure de ville. Le stage ambulatoire en soins primaires en autonomie supervisée (SASPAS ou niveau 2) demeure quant à lieu. Nouveauté de cette maquette, la phase d’approfondissement se dote d’un stage libre devant être accompli "de préférence dans un lieu agréé en gériatrie, pédiatrie, psychiatrie, psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, gynécologie médicale ou gynécologie obstétrique".

Durant la phase de consolidation (deux semestres), l’interne devra réaliser deux stages d’un semestre en secteur ambulatoire de niveau 3, accomplis auprès d'un ou plusieurs praticiens maîtres de stage des universités agréés en médecine générale. "Pour répondre à l'objectif de mieux former les étudiants au suivi des patients atteints de maladies chroniques, et au souhait que la 4e année soit ancrée sur le territoire, la poursuite du premier stage ambulatoire durant le semestre suivant se fera par reconduction après accord des deux parties", précise l’arrêté. Toutefois, "les étudiants doivent pouvoir bénéficier de deux stages distincts, en cas de stage démarré dans de mauvaises conditions, de mésentente professionnelle, ou d'un projet professionnel nécessitant un autre terrain de stage…". Concernant ce stage de niveau 3, de Docteur Junior, il pourra être fait dans un cabinet avec un médecin thésé non MSU qui aura la charge de la supervision. Le stage "permet au docteur junior de participer à la permanence des soins ambulatoires lorsque son MSU et/ou le médecin thésé en charge de sa supervision y participent également", est-il également précisé. "A la place d'un des deux stages en soins ambulatoires de niveau 3", l’interne pourra demander, sur "dérogation" et conformément au projet professionnel de l’interne, à réaliser un stage "en secteur hospitalier ou extra hospitalier". L’arrêté ne précise pas la rémunération des Docteurs Juniors en médecine générale, mais on peut rappeler que François Braun avait tranché en faveur d’une partie de rémunération à l’acte. Cette maquette est applicable aux internes débutant leur internat à la rentrée universitaire 2023, souligne l’arrêté.   * diplôme d'études spécialisées.

Conseilleriez-vous à un étudiant en médecine de choisir la médecine générale pour spécialité ?

Nathalie Hanseler Corréard

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Non

Non Retraitée en 2020, j'ai beaucoup aimé ce métier, mais l'évolution avec manque de confiance et exigence des patients, risque d... Lire plus






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