Accès aux soins, promotion de la santé, numérique : les priorités de l’Isni pour les présidentielles

14/02/2022 Par Marion Jort
A deux mois de l'éléction présidentielle et après six mois de travail, l’Intersyndicale nationale des internes a présenté les cinq grandes thématiques de ses contributions à l’élection présidentielle parmi lesquelles le numérique, l’accès aux soins ou encore la promotion de la santé. 

  Après six mois de concertation et de travail, l’Intersyndicale nationale des internes (Isni) a dévoilé ses contributions, qui ont vocation à alimenter le programme santé des candidats à l’élection présidentielle. Ces dernières s’articulent autour de cinq grandes thématiques : la promotion de la santé, l’accès aux soins, le numérique, la gouvernance et le financement, et enfin, l’environnement.  Si l’Isni compte revenir en détail sur chaque grands thèmes qu’elle souhaite prioriser, elle a néanmoins donné les grandes lignes de chacun. La contribution s’ouvre donc sur la problématique de l’accès aux soins. L’Isni propose notamment d’augmenter le recrutement des étudiants en médecine issus des zones sous-denses. “C'est un impératif de justice sociale et une solution durable aux déserts médicaux”, justifie-t-elle. Elle préconise aussi, par exemple de “changer de paradigme en déplaçant la médecine auprès du patient avec des cabinets mobiles”.  En plus de travailler sur l’accès aux soins, l’Isni souhaite travailler sur la prévention de la santé. “Moins d’un enfant sur cinq bénéficie de la visite médicale de la 6ème année scolaire”, rappelle-elle, en précisant qu’un tiers des postes de médecin scolaire sont non pourvus à l’heure actuelle. “L'école doit redevenir le centre de la promotion et de l'éducation à la Santé”, affirme l’Isni. 

Sur la gouvernance et le financement, le syndicat d’interne entend notamment mettre fin au “système HPST”, décentraliser la formation des directeurs d’hôpitaux et former les médecins au management. Le syndicat souhaite aussi la fin de la possibilité de cumul des quatre fonctions des personnels hospitalo-universitaires.  Enfin, l’Isni souhaite imposer l'interopérabilité de l'ensemble des logiciels médicaux pour “ en finir avec les retards de prise en charge et les dossiers non communicables”. Il faudrait aussi favoriser la recherche en “mutualisant les données de santé anonyme en respectant la vie privée”. 
 

     

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