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Harcèlement : Patrick Pelloux dément "les rumeurs" et accuse Karine Lacombe de "diffamation"

Après la parution d'un article le mettant en cause dans Paris Match, mercredi 10 avril, l'urgentiste a réagi sur son compte Instagram pour contester "avec force" les accusations de son ex-consœur de l'hôpital Saint-Antoine, l'infectiologue Karine Lacombe.

15/04/2024 Par Aveline Marques
Violences sexistes et sexuelles
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"J'ai été sidéré d'apprendre par la journaliste de Paris Match les accusations de K. Lacombe et les rumeurs relayées dans cet article, que je conteste avec force. C'est de la diffamation." Mis en cause par la cheffe du service maladies infectieuses de l'hôpital Saint-Antoine (AH-HP), dans lequel il a exercé jusqu'en septembre 2008, l'urgentiste Patrick Pelloux a contre-attaqué ce week-end sur son compte Instagram, supprimé depuis. 
S'il avait, dans un premier temps, invoqué l'humour carabin –"on était trop grivois comme on l'était alors, voilà"- le président de l'Association des médecins urgentistes de France se refuse désormais à tout commentaire supplémentaire pour, dit-il, "préserver la sérénité des débats utiles autour du sexisme et des violences sexuelles".
De son côté, la Pre Karine Lacombe est revenue sur ses révélations dans une interview accordée à France info, en se défendant de vouloir "régler ses comptes" avec son confrère. "Moi, mon propos, ce n'est pas de stigmatiser une personne, c'est de prendre le comportement d'une personne pour illustrer un problème qui est systémique", a-t-elle insisté. "Je décris une attitude générale, pas forcément uniquement de Patrick Pelloux. Je décris des choses qui passeraient maintenant pour des agressions sexuelles, comme des attouchements, des gestes absolument déplacés, des propos graveleux qui s'accompagnaient d'espèces de passages à l'acte", a-t-elle souligné. "A partir du moment où il n'y a pas le consentement des femmes, ce n'est pas de la grivoiserie et ce n'est pas un simple amusement entre adultes", lance l'infectiologue.
L'ancienne ministre de la Santé Roselyne Bachelot, intervenue en 2008 pour "exfiltrer" Patrick Pelloux des urgences de Saint-Antoine où son comportement était devenu problématique, a qualifié de "crédibles" les accusations de Karine Lacombe sur France inter. "Elle n'a pas lancé ces accusations à la légère", appuie-t-elle, signalant toutefois qu'aucune plainte pour harcèlement sexuel ne lui avait été remontée à l'époque. 
[avec France info]

 
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