Soignants à l'AP-HP, ils ont renoncé à partir en vacances durant les JO 2024… mais la prime risque de leur passer sous le nez

11/12/2023 Par Aveline Marques
En se portant volontaires pour travailler durant la période allant du 22 juillet au 11 août 2024, ces médecins, infirmières, aides-soignantes et autres agents techniques de l'AP-HP pensaient tous bénéficier de la prime promise aux personnels de la soixantaine de services qui seront particulièrement mobilisés. Mais ils viennent d'apprendre que les critères d'attribution de cette prime seront beaucoup plus restrictifs…
 

Pour ce médecin, "c'est la désillusion". "Je n’en reviens pas. On s’est tous organisés pour travailler durant les Jeux. Et, maintenant, notre chef de service nous dit que tout le monde n’aura pas la prime", réagit-il dans les colonnes du Parisien. Comme ce praticien, de nombreux médecins, soignants et agents techniques de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) se sont portés volontaires pour travailler durant la période allant du 22 juillet au 11 août… en pensant toucher une prime exceptionnelle "Jeux olympiques". Cette prime permet de "valoriser l'effort consenti" pour tous ceux qui, travaillant dans la soixantaine de services mobilisés durant les JO, ne pourront pas poser 3 semaines de congés consécutives en juillet-août. Elle s'élèvera à 2500 euros brut par période de 5 jours travaillés pour les médecins, 1200 euros brut pour les infirmières, 1000 euros brut pour les aides-soignantes et 800 agents techniques. Mais après avoir remis leur planning estival, les volontaires ont appris que la prime ne bénéficierait en fait qu'aux soignants venus "en renfort", ou du moins ceux qui devront "décaler une semaine de vacances à la demande de leur encadrement". "Prenons un exemple, s’il y a 25 infirmiers et qu’il en faut 28 au moment des JO, il sera demandé à trois de déplacer leurs congés. Ils recevront alors une compensation pour cette contrainte. Mais pas le service entier", explique l'AP-HP au Parisien. "Nous avions compris que tous les agents devaient en bénéficier. Maintenant, il va falloir choisir qui l’aura", résume un responsable médical interrogé par le quotidien. [avec LeParisien.fr]  











 
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