Octogénaire renvoyée de l'hôpital en pleine nuit : une "erreur d'appréciation"

21/11/2017 Par Aveline Marques

L'histoire d'Yvonne, 80 ans, qui avait dû quitter les urgences de Vannes seule et affaiblie à minuit et rentrer chez elle en taxi, avait suscité l'indignation générale et conduit à l'ouverture d'une enquête de l'ARS Bretagne. La procédure de sortie n'a pas été respectée.

"Si la qualité de la prise en charge médicale et soignante de cette patiente n’est pas remise en cause, le rapport pointe une erreur d’appréciation quant aux modalités de retour à domicile", conclut l'ARS au terme de son enquête. Selon le rapport en effet, les conditions n'étaient pas réunies pour permettre le retour à domicile d'Yvonne, 80 ans, à son domicile. Alors qu'elle ne mangeait plus depuis plusieurs jours, l'octogénaire avait été admise fin octobre aux urgences du CH de Vannes et perfusée. Mais le soir même, vers minuit, un médecin était venu la voir pour lui demander de se rhabiller et de rentrer chez elle. "Elle a tenté de nous joindre, en vain. Elle s’est habillée toute seule et a été mise dehors, a rapporté son fils dans la presse. En pleine nuit, à 80 ans, ma mère s’est retrouvée devant l’hôpital et à payer 103 € pour rentrer chez elle." "Lorsque les conditions de retour ne sont pas réunies, l’ARS Bretagne et l’établissement rappellent qu’il est possible d’héberger les patients la nuit", mentionne le rapport d'enquête, qui identifie des actions d'amélioration à mettre en place : revoir la procédure de sortie et rappeler les "bonnes pratiques en matière de traçabilité des actes de soin dans le dossier médical". La patiente et sa famille ont été reçues jeudi 16 novembre par le directeur du CH, en présence du médecin chef du service des urgences, du chef de pôle urgences et réanimation et médecin médiateur ainsi qu’un représentant des usagers et président de la commission des usagers. L'établissement a pu renouveler ses excuses. [avec Ouest-france.fr]

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A tout problème complexe, il y a une solution simple .... et fausse. Il faut cesser de voir la médecine libérale comme une rustin... Lire plus

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