Le Président-candidat a choisi Mulhouse, ville du Haut-Rhin sévèrement frappée par la crise Covid il y a deux ans, pour aborder les sujets de santé, à onze jours du second tour de l’élection présidentielle. C’est d’ailleurs à l’hôpital de Mulhouse qu’il avait promis, en 2020, “un plan massif d'investissement et de revalorisation des carrières”, qui a donné lieu au Ségur de la santé.
Interpellé par un personnel d'accueil du service des urgences de l’établissement dans cette période d’entre-deux tours sur des revalorisations insuffisantes, Emmanuel Macron a défendu son bilan. "Je suis venu il y a deux ans, ici j'ai pris un engagement pour réinvestir dans l'hôpital, on a réinvesti comme la nation n'avait jamais réinvesti dans l'hôpital, on a augmenté les salaires entre 183 et 400 euros par mois", a-t-il débuté. Coupé par une soignante lui demandant d’améliorer ses conditions de travail, le Président a assuré que jamais autant n’avait été fait pour l’hôpital durant un quinquennat “que ce qu’on a fait là”. Mais, devant les professionnels de santé inquiets et épuisés, il s’est engagé à “aller encore plus loin”.
“Sauvez-nous”, “donnez les moyens à l'hôpital", l’a supplié un aide-soignant et représentant syndical. “On va tous se battre”, a promis Emmanuel Macron, devant des professionnels sceptiques.
Pris à partie par des soignants à Mulhouse, Emmanuel Macron défend la hausse des rémunérations, "une première étape" : "On ne le ressent pas, lui répondent-ils. Maintenant "on va réorganiser les choses", promet le président candidat. pic.twitter.com/jxlCZgRdnm
— franceinfo (@franceinfo) April 12, 2022
[avec France Bleu]
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