Avançant des contre-indications à la vaccination anti-Covid, un médecin de Quimperlé conteste la suspension de son exercice en téléconsultation. Il entend demander une dérogation. Pas de vaccination anti-Covid, pas de consultations… Ni de téléconsultations. Alors que le ministère de la Santé a précisé que l’obligation vaccinale s’applique à tout professionnel de santé, quel que soit son mode d'exercice, une plateforme de télémédecine a décidé de l’appliquer à la lettre, suscitant l’incompréhension d’un de ses collaborateurs, médecin. L’homme, médecin hospitalier à temps partiel à Quimperlé, avait dans un premier temps été suspendu par l’hôpital de Quimperlé, car non vacciné, raconte Le Télégramme. Il avait alors décidé de continuer à exercer via la téléconsultation, pour le compte d'une plateforme, 15 heures par semaine. Jusqu’à ce qu’il doive mettre fin à cette activité, après avoir reçu un courrier de la société le 8 octobre. Le médecin suspendu, qui indique ne pas être antivax mais dit avoir des “contre-indications avec un rapport bénéfices-risques négatif, qui ne rentrent pas dans les régimes dérogatoires fixés par le décret ministériel”, y voit “une aberration de plus dans la gestion de cette crise sanitaire”. “En quoi je risque de contaminer les patients sur Internet ?”, s’interroge-t-il. Il entend demander, d’ici le 15 octobre, une dérogation pour continuer à exercer, exclusivement, en télémédecine. [Avec Le Télégramme]
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